Out-of-Body Experience (OBE): définition
L'expression voyage astral désigne l'impression que l'esprit d'une personne se dissocie de son corps physique, vivrait une existence autonome et pourrait explorer librement l'espace environnant.
Cette pratique consiste à sortir en conscience de son corps physique et à se déplacer dans l’espace au moyen du plan astral. Toute personne qui y parvient se rendrait ainsi en des lieux très éloignés de l’endroit où elle se trouve physiquement, et percevrait tout ce qui s’y déroule, avec autant d’acuité que si elle y était réellement. Notre conscience ne connait aucune limite, elle a été créée pour nous permettre d’explorer une multitude de possibilités. Cela étant, une telle faculté est très difficile à maîtriser, même partiellement.
Il existe plusieurs synonymes de cette expression : Décorporation, dédoublement astral, excursion psychique, expérience hors du corps nommé EHC, OBE pour Out-of-Body Experience en anglais, projection astrale, projection du corps astral, SHC pour sortie hors du corps, transe ecsomatique, voyage hors du corps.
L'expression "expérience hors du corps" est plus récente, relevant davantage de la psychologie. L'expression "voyage astral" appartient à ceux qui croient en un corps astral ou en un plan astral.
La Projection Astrale : une pratique qui a traversé les âges
Le concept, la théorie et la pratique de la projection astrale remontent à l’Antiquité. Historiquement, la pratique du voyage astral et de la projection astrale était limitée à l’élite la société ou à la hiérarchie spirituelle.
Cette pratique prend ses origines officielles en Egypte antique où seuls les prêtres l’expérimentaient grâce à des incantations et des onguents spécifiques.
Nous retrouvons également les mêmes cérémonies et pratiques accompagnées de chant, musiques et transes au Mexique, en Inde, en Amazonie, Australie ainsi qu’en Afrique. Depuis plus d’un siècle, des parapsychologues internationaux étudient, analysent et quantifient cette expérience de projection astrale, en termes de fréquence, d’utilité pour l’humanité, et de vitesse, car le corps astral peut se déplacer aussi vite que la lumière.
Au fil des ans, en raison de la nature humaine, c’est devenu un phénomène répandu. Aujourd’hui, beaucoup de gens ont envie d’en apprendre davantage sur cet extraordinaire événement hors du corps et veulent en faire l’expérience.
À notre époque où le rationalisme règne, le voyage astral demeure une expérience des plus mystérieuses. Tandis que la science s’évertue à expliquer ce phénomène et que la psychologie l’attribue régulièrement au stress ou à un traumatisme, les adeptes de la spiritualité considèrent le voyage astral comme une expérience choisie.
L’Expérience hors du corps (EHC) : l'expérience de la réalité
Comme nous le savons la conscience de l’homme est principalement en relation avec le monde physique extérieur au travers des cinq sens. Cette conscience est appelée la conscience de veille par opposition à la conscience que nous pouvons avoir pendant le sommeil qui est peuplée de rêves.
Nous possédons un corps astral qui nous permet de faire ce voyage assez particulier. En projetant notre conscience dans un espace-temps, nous sommes tous capables d’effectuer un voyage astral, une sortie du corps et visiter d’autres endroits de la planète ou d’autres dimensions, sans quitter la maison. Le voyage astral est donc une projection du corps subtil en dehors de notre corps physique.
La sortie hors du corps nous permet d'expérimenter l’univers multidimensionnel de notre conscience. Elle n'implique pas de dons extraordinaires. Sans doute, faut-il croire que nous ne sommes pas que notre corps physique. Pourtant, la sortie hors du corps nous demande aussi d'être enraciné dans le monde. Ni fuite ni refuge, elle nous recale sans cesse dans notre réalité.
Si l’on peut résumer on peut dire que notre monde physique nous impose des contraintes que nous n’avons pas ou peu sur le plan astral : respirer, boire, manger, dormir régulièrement, se vêtir, se chauffer, travailler, mettre du temps pour se déplacer, pour créer, construire, avoir des enfants avec la sexualité et les éduquer…Toutes ces contraintes du monde matériel ne sont pas négatives car elles sont là pour nous enseigner des vérités, des connaissances que nous aurions beaucoup de mal à acquérir autrement.
A la fin du voyage astral ou si notre corps physique est sollicité par des stimulis extérieurs (visuels, auditifs ...) alors le corps astral est rappelé automatiquement et revient prendre sa place initiale dans le corps physique.
Sortir hors de son corps, c'est faire l'expérience de notre liberté, de la puissance de notre esprit. Nous ne sommes pas limités à notre corps physique, à notre espace-temps, à notre environnement ordinaire.
Le voyage hors du corps: pourquoi faire un voyage astral ?
Le voyage astral permet avant tout un enrichissement considérable des connaissances et d’avoir une nouvelle conception du monde, autour de valeurs positives d’amour, de tolérance et de partage.
Évoluer spirituellement, rencontrer ses guides spirituels ou d’autres êtres de lumière, maîtriser sa propre énergie, mieux se connaître soi-même, atteindre la sérénité, vivre une nouvelle expérience, explorer le cosmos, dépasser les obstacles de la carnation : il y a autant de raisons de faire un voyage astral que de sujets qui tentent l’expérience. En d’autres termes, à chacune sa motivation. Toutefois, le désir d’évolution et d’élévation spirituelle semble être le dénominateur commun à toutes celles et ceux qui se lancent dans l’aventure.
Le voyage astral ou la sortie consciente hors du corps se produira dans différentes conditions. Selon les partisans d'une interprétation réaliste du phénomène, l'expérience se produirait en diverses occasions, à l'approche de la mort, au cours d'une méditation, lorsque le corps est dans un état de relaxation avancé, lors du sommeil profond, sous l'emprise de drogues hallucinogènes, accident avec un choc violent ou avec certaines maladies, sortie hors du corps avec une technique d’hypnose, arrêt cardiaque avec mort clinique temporaire.
L’entrainement à provoquer le voyage astral et qui débute en général par une relaxation représente la technique est la plus naturelle car elle est entièrement volontaire et n’affecte pas la santé du corps physique.
La Sortie Hors du Corps (SHC) : une expérience spécifique Pratique
La SHC ne peut se produire que lorsque le corps physique est endormi. Pour reprendre des expressions utilisées par d’autres chercheurs : « corps physique endormi, conscience éveillée » ou encore « dormir en étant réveillé » caractérisent la SHC.
Une sortie hors du corps ne peut pas passer inaperçue car elle s’accompagne de sensations très fortes qui caractérisent ce qu’on appelle « l’état vibratoire ». Le corps physique, lui, dort paisiblement et ne court aucun danger. Elle ne peut pas non plus se confondre avec un rêve, ordinaire ou lucide.
Dans le sommeil, l’enveloppe ethérique est laissée dans notre lit, et nous nous déplaçons avec les couches supérieures. De même dans la mort, nous laisserions sur Terre certains corps pour partir avec un bagage léger, qu’on pourrait peut-être comparer comme partie constituante de “l’âme”.
Pendant le déplacement de la conscience hors du corps physique, celui-ci se trouve dans un état végétatif où il manifeste une forme d’endormissement ou de transe pour une personne qui observe le corps de l’extérieur.
Inutile de préciser qu’une SHC ne se provoque pas en claquant des doigts ou … en éternuant ! Sortir hors de son corps demande un travail assidu. Les qualités nécessaires sont motivation, détermination, goût de l’inconnu. L’état d’esprit requis est celui de l’explorateur lancé à la découverte d'un monde nouveau.
Ce serait une erreur que de s'imaginer que quelques exercices vont immanquablement déclencher le processus. Si c'était si simple tout le monde aurait depuis longtemps réalisé l'expérience ! Pas de recette magique, de « sésame, ouvre-toi » ni de bouton sur lequel appuyer. Bien sûr, il y a des grâces ! Une expérience spontanée en est une, mais une sortie hors du corps isolée mène rarement à la compréhension du processus. Si l’on ne saisit pas la portée de ce que l’on a vécu ou que l'on ne sait pas quoi faire avec, l’expérience est remisée aux oubliettes. La sortie hors du corps n’est pas un but en soi mais un outil que nous devons apprendre à mettre au service de notre éveil et de notre évolution.
Le futur voyageur doit s‘allonger sereinement et « faire le vide ». Après de nombreux essais, nécessaires pour calmer ses tensions, il sentira dans un premier temps une sensation de décollage de son corps subtil, une vibration de tout son être et, quelques secondes plus tard, il verra son « double » au-dessus de lui. C’est un « mi-chemin » entre le sommeil et le réveil mais le voyageur dans cet état est parfaitement conscient, tous ses sens sont actifs.
Souvent les « aspirants voyageurs » sentent cette impression de « rater une marche » car le double astral ne réussit pas de suite à se « décorporer » et revient brusquement dans le corps physique, ce qui entraîne un sursaut quelque peu désagréable. La peur, les bruits environnants sont souvent la cause de ces « ratés » de décorporation.
Pour prétendre effectuer un voyage astral, il est fondamental d’avoir une vie saine et de ne pas consommer d’alcool, de drogue ou de somnifères. Il est déconseillé de tenter l’expérience si vous n’êtes pas dans un élan positif : les états de colère, de stress ou de déprime passagère sont un frein à cette expérience.
La projection du corps astral : les craintes liées à la projection de conscience
La peur de l’inconnu
Représentant souvent l’inconnu le plus total, la projection de conscience peut susciter une inquiétude bien compréhensible. Sans surprise, une certaine témérité est donc de rigueur pour dépasser son angoisse initiale. La pratique permet de cultiver son audace et de tremper son caractère, tout en vérifiant soi-même la sécurité de l’expérience.
Les sensations étranges du processus de projection en particulier sont souvent peu rassurantes pour le débutant, mais deviennent plus banales avec la pratique. On constate en effet qu’elles sont de simples indications d’une « séquence de lancement » sans risque, dont l’intensité diminue en outre avec la pratique.
Dans certains cas, on peut être glacé par l’expérience au moment de la sortie, choqué par la perception d’exister dans un autre corps, dans un autre monde. Plus l’expérience est claire et puissante, plus le sentiment de dénuement peut être intense et pénétrant. Cette peur apparaît très rarement lorsque l’esprit est confus et la perception instable.
On peut neutraliser cette angoisse en se calmant par la rationalisation (« je peux arrêter l’expérience à tout moment », etc.). Cela est efficace, mais requiert un certain contrôle de soi. Si la peur s’amplifie, mieux vaut abréger l’expérience avant qu’elle ne devienne inutilement désagréable. Il faut réaliser l’aspect naturel et commun de cette éventualité, et non être surpris là où une expérience entièrement plaisante était peut-être attendue.
Il n’y a ainsi rien d’étonnant à la peur de l’inconnu vécue en projection, même si les conditions de l’expérience tendent à renforcer les ressentis. Si elle ne présente a priori pas de risque notable, la projection de conscience peut être éprouvante émotionnellement, et une dose d’intrépidité et de maîtrise de soi est nécessaire pour tenter l’expérience.
La peur des rencontres néfastes
Plus particulièrement, imaginer des entités terrifiantes lorgnant sur soi au moment d’achever sa projection est souvent une source d’inquiétude notable. Or, l’observation tend à me montrer qu’on ne fait que peu rencontres dans l’environnement initial de l’expérience. Lorsqu’on y croise des formes animées, elles sont le plus souvent des créations chimériques de notre esprit que le simple fait d’ignorer dissout ou rend inerte. Les cas de contacts bien plus substantiels sont rares, et concernent surtout d’autres niveaux de l’expérience ; il ne faut donc pas s’inquiéter outre mesure.
La peur de mourir ou de perdre son corps
Si, par nature, un pratiquant qui mourrait durant l’expérience ne pourrait partager son funeste rapport, aucun témoignage sérieux et documenté ne nous prouve à l’inverse la possibilité du décès en projection, ni du « vol du corps ». Ces idées semblent surtout basées sur les croyances et spéculations des premiers auteurs, qui ont naturellement utilisé leur conception du monde pour tenter d’expliquer les mécanismes de cette expérience. À moins d’adhérer à celles-ci, il ne semble donc pas y avoir de raison expérimentale particulière de s’alarmer à ce sujet.
Concernant les problèmes de réintégration du corps, en plus d’être très rares semblent a priori souvent liés à l’endormissement profond du corps durant l’expérience. À noter également qu’il semble impossible de « se perdre » et de ne plus pouvoir revenir, puisqu’une simple pensée vers son corps nous fait reprendre conscience en son sein instantanément, quelle que soit la « distance » parcourue durant la projection.
La crainte de « l’illusion spirituelle »
La projection peut être source de fermeture dogmatique ou d’ouverture intérieure avant tout suivant la façon dont on l’aborde, comme toute expérience. Conservez un esprit critique, une ouverture aux possibilités du monde, une sincérité et une simplicité dans votre démarche vis-à-vis de cette pratique et de ce que vous y cherchez, et il n’y a pas de raison qu’elle constitue autre chose qu’une porte vers un enseignement intérieur et une découverte de soi, au même titre que bien d’autres disciplines par ailleurs. À chacun, dès lors, de s’observer avec lucidité pour savoir s’il cherche un moyen de fuir, ou bien de se découvrir, non seulement au travers de la projection, mais aussi de toute entreprise personnelle.
Quelques réflexions d’un grand passionné et expert en voyages astraux : Angelo le Magicien
Tout le monde peut se projeter dans l’astral : oui mais pas avec la même intensité ou la même efficacité. C’est une question de techniques. Il faut beaucoup d’essais, de recherche, de discipline et d’expérimentations.
Il faut parvenir à un état de relaxation proche du sommeil. A un moment donné, on peut sentir des démangeaisons ou autres. Le cerveau check si le corps physique est endormi. L’astuce est de ne pas y prêter l’attention pour leurrer le cerveau.
Difficulté : il y a toujours un mécanisme physique qui vient perturber le processus (visuel, auditif, physique) mais c’est logique. Il ne faut pas céder à la peur, la projection astrale est en fait un véritable lâcher prise. Ce sont des sensations qu’il faut dompter. Il faut les apprivoiser et par la suite elles deviendront les heureux signes que l’on va rechercher.
La projection astrale peut être plus ou moins accessible selon les personnes. Il faut trouver un équilibre difficile. Il faut viser un objectif sans pour autant en faire une affaire d’état (ne pas se crisper si on n’y arrive pas). Pour réussir, il faut être volontaire, y engager de l’énergie, être actif, y travailler mais ne pas être volontariste pour éviter les blocages. Si les blocages interviennent, faire un break est la meilleure des solutions. Une autre piste est de changer de technique ou de ne pas passer d’une technique à une autre tous les 3 jours.
Pour tester une bonne technique, il faut l’essayer pendant un mois. Si au bout d’un mois, il n’y a aucun résultat, il faut changer. La grande difficulté est d’ajuster pas mal de paramètres sur la méthode choisie. La projection astrale est une alchimie. Il faut du temps et du lâcher prise, avoir l’envie d’atteindre un objectif sans se focaliser à l’excès.
Il faut que l’esprit s’approche le plus prêt de la zone qui sépare l’éveil du sommeil. On peut même s’autoriser à s’endormir. Nous pouvons être détendus physiquement pendant des heures sans que rien ne se passe. Il faut bien comprendre que l’esprit ne doit pas être trop éveillé, il faut juste être au seuil de l’endormissement. Juste une petite étincelle de conscience qui fait que nous ne sommes pas endormis à 100%. Etre le plus prêt possible de l’endormissement pour accéder au portail.
Il est préférable d’avoir un plan de route pour donner un contrôle sur l’expérience. La projection astrale n’a aucune limite en termes d’objectifs. On peut sortir en groupe dans l’astral, se donner RDV…
La projection astrale pompe pas mal d’énergie. Il faut la pratiquer de façon intelligente. Il y a toujours un lien entre le corps et l’esprit. Les voyages astraux épuisent autant qu’une journée ordinaire.
Nous pouvons apercevoir des visions horribles. Ce ne sont que la projection de nos peurs, de nos craintes ou de nos frayeurs. Si la peur l’emporte, c’est que vous n’êtes pas prêts. La projection astrale en tant que tel n’est pas dangereuse.
Différence entre rêve lucide et le voyage astral :
Le rêve lucide est moins coloré ; c’est notre microcosme. Nous explorons notre propre esprit. C’est nous avec nous même. Tous les personnages que nous croisons sont une fraction de notre subconscient.
Le voyage astral : c’est le macrocosme : le monde astral environnant. Nous rencontrons des personnes réelles aussi intelligentes que les êtres humains et même beaucoup plus.
Nous pouvons passer du rêve lucide au voyage astral et inversement.
Le monde physique est une pâle copie des mondes astraux. Nous pouvons voir dans l’astral ce que nous pouvons imaginer à l’infini. Dans l’astral le temps et l’espace n’existe pas. La moindre pensée se manifeste. On peut visiter l’ancienne Egypte ou une ville en 2040…
Le voyage astral est une pratique spirituelle pour en apprendre plus sur nous même, notre place dans l’univers, la vie, les différents mondes qui existent, les différents plans de réalités, entrevoir une vie après la mort, comprendre que nous sommes immortels et que l’univers est peuplé de milliards et de milliards d’êtres différents. C’est surtout un outil de développement spirituel.
La projection peut nous relier avec des êtres supérieurs (guides, anges…), peut nous développer spirituellement et nous rapprocher de notre vrai être.
On y gagne la connaissance de soi, du monde, de l’univers. Des réponses. Un développement spirituel. On se rapproche de la source. On obtient la paix, la joie, l’amour, la sérénité, la confiance, l’absence de peur dans la vie de tous les jours. On ressent une sensation de bien être, de liberté. Tout est plus intense.
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