Connecter son enfant intérieur, permet de développer sa relation avec soi, profondément, et comprendre ses conflits intérieurs pour pouvoir les dépasser, les guérir. Nous savons qu’il est essentiel de lui laisser de la place pour être heureux.
Rencontrer son enfant intérieur, ce n’est pas aller chercher des histoires, là où il n’y en a pas..
Ce n’est pas non plus avoir la volonté de souffrir, ni de ressasser le passé. Non. C’est bien plus que cela ! C’est se guérir, soi, l’adulte que l’on est aujourd’hui et ne plus souffrir éternellement à cause d’émotions emmagasiner dans le corps.
Le corps garde les empreintes, physiques, mais aussi émotionnelles. Tout est inscrit dans le corps.
Et les émotions parlent à travers l’enfant intérieur qui demande juste à être écouté. Puis guéri.
Nous avons tous cette capacité d’écoute. Il suffit juste de prendre un peu de temps pour son enfant intérieur, comme on le ferait pour son propre enfant. On a la capacité de le guérir, de panser ses blessures, de le sécuriser…C’est inné.
Longues journées de travail, factures à payer, courses à faire, enfants à récupérer à l’école… En tant qu’adultes, nous sommes confrontés à un quotidien qui nous fait parfois oublier le bon vieux temps où l’on n’avait à se soucier de rien. L’enfance.
Comment reprendre contact avec cette mini-version de vous, qui peut vous permettre de vous libérer de l’anxiété et des responsabilités ? Alors même si votre enfance n’a pas été parfaite, il vous reste forcément quelques bons souvenirs auxquels vous raccrocher.
Une fois à nos côtés, on lui envoie tout plein d'amour, on pardonne toutes situations et personnes (dont nous même) qui l'ont maintenu enfermé, et on le garde libéré en continuant à se faire plaisir, à aimer, à s'amuser, à rire, à voir la vie à travers les yeux d'un enfant émerveillé.
Les bénéfices de ce nouveau contact
Quand on a appris à écouter son enfant intérieur, on a certains aspects de soi qui se développent naturellement :
- On développe ses capacités d’accueil : de soi, de ses émotions, de ses besoins
- On ouvre son esprit à la créativité, elle se développe considérablement
- On construit une relation intérieure durable, chemin vers l’écoute de soi, de son âme, de son intuition pour faire les bons choix
- On communique facilement avec soi pour répondre à ses besoins, ce qui est essentiel pour être épanoui dans sa vie professionnelle et/ou personnelle
- On connecte son pouvoir de guérison, celui que l’on possède tous, et être acteur de son bien-être
- On chemine vers l’amour de soi.
Processus de guérison de l’enfant intérieur : Comment guérir son enfant intérieur en 7 étapes
Le processus de guérison de votre enfant intérieur blessé est comme un deuil. Et il se déroule en sept étapes d’après John Bradshaw.
1. Confiance
Pour que votre enfant intérieur blessé sorte de sa cachette, il doit savoir que vous serez toujours là pour lui. Votre enfant intérieur a aussi besoin d’un allié solidaire pour valider son abandon, sa négligence et ses abus. Ce sont les premiers éléments essentiels pour travailler sur la douleur initiale.
2. Validation
Si vous avez toujours tendance à minimiser et / ou à rationaliser les façons dont vous avez été humilié, ignoré ou utilisé pour nourrir vos parents, vous devez désormais accepter le fait que ces choses ont réellement été blessantes. Vos parents n’étaient pas méchants, ils étaient simplement des enfants blessés eux-mêmes.
3. Choc
Si tout cela vous choque, c’est très bien, car le choc est le début du deuil. Après le choc vient la dépression puis le déni.
4. Colère
C’est normal d’être en colère, même si ce qu’on vous a infligé n’est pas intentionnel. En réalité, vous devez être en colère si vous voulez guérir votre enfant intérieur blessé. C’est simplement normal d’être en colère pour cela.
Je réalise que mes parents ont fait de leur mieux. Mais j’ai également conscience que j’ai été profondément blessé sur le plan spirituel et que cela a eu un impact sur ma vie. Cela signifie que je considère que c’est à nous de mettre fin à ce que nous nous faisons à nous-mêmes et aux autres. Je ne tolérerai pas les abus qui ont dominé mon système familial.
5. Tristesse
La tristesse arrive après la colère. Si nous avons été des victimes, nous devons pleurer cette trahison. Nous devons aussi faire le deuil de ce qui aurait pu être: nos rêves et nos aspirations. Nous devons faire le deuil de nos besoins de développement non satisfaits.
6. Remords
Quand nous pleurons un être cher décédé, le remords est parfois plus pertinent. Par exemple, nous aurions peut-être aimé passer plus de temps avec la personne décédée. Ici, vous devez aider votre enfant intérieur blessé à réaliser qu’il n’aurait rien pu faire autrement. Sa souffrance concerne ce qui lui est arrivé, elle ne le concerne pas directement.
7. Solitude
Les sentiments les plus profonds du deuil sont la honte et la solitude toxiques. Nos parents nous ont fait honte. Nous nous sentons mauvais, comme si nous étions contaminés. Ensuite, cette honte mène vers la solitude. Puisque notre enfant intérieur se sent imparfait et défectueux, il doit cacher son vrai soi avec son faux soi adapté. Il vient alors s’identifier avec son faux soi. Son vrai soi reste seul et isolé.
Rester avec ces derniers sentiments douloureux est la partie la plus difficile du processus de deuil. C’est difficile de rester à ce niveau de honte et de solitude; mais en acceptant ces sentiments, cela nous aide à passer de l’autre côté. Nous rencontrons le moi qui se cache. Comme nous le cachions aux autres, nous l’avons également caché à nous-mêmes. En acceptant notre honte et notre solitude, nous parvenons à toucher notre véritable soi et à guérir son enfant intérieur.
Avant de commencer : se connaître et se reconnaître pour faire la paix
Car voici certainement le premier travail à faire et qui consiste à « rétablir le négatif, le mauvais », les émotions désagréables, car jugées inacceptables. Pour ce faire, il faut nous accorder, avec lucidité, la possibilité d'un « pèlerinage dans son passé », afin d'y retrouver les émotions enfouies, d'exprimer le refoulé, de permettre le deuil de son enfance et de ce qui ne s'est pas vécu pleinement, d'abandonner les peurs et les fausses croyances qui n'ont plus lieu d'être.
Accepter de remettre les responsabilités à chacun. Si nous étions maltraités, nous n'en étions pas la raison, nous avons vécu le résultat de dysfonctionnements psychiques d'individus incapables d'être parent. Si nous avons appris à être des enfants objets, ce n'est pas parce que nous ne valions pas mieux, mais que nous avons été à la merci de l'égocentrisme de certains parents. Si nous n'avons pas reçu l'amour, la sécurité qui nous était nécessaire, c'est tout simplement parce que notre entourage n'en disposait pas lui-même.
Bien qu'il est malsain de demeurer dans un statut de victime, il est primordial dans un premier temps de se l'accorder, de se reconnaître comme telle. Le psychologue Nabati, dans son livre « Guérir son enfant intérieur », écrit que « toute souffrance reconnue, assumée se métamorphose, se digère. »
Grâce à ce travail sur soi, le deuil de son passé devient possible, une alliance entre le Moi enfant et le Moi adulte est enfin réalisable. Les plaies sont peu à peu pansées. L'enfant intérieur peut demeurer en paix, permettant ainsi à l'adulte de grandir et de vivre sa vie.
Vers la guérison de notre enfant intérieur : le traitement
Pour commencer le « traitement », il est important que nous soyons conscients que nous sommes face à un enfant blessé et que nous devons d’abord devenir son ami pour qu’il puisse se confier à nous. Nous devons procéder de la même manière avec notre enfant intérieur blessé. Pour qu’il ait confiance en l’adulte que nous sommes devenus, nous devons lui offrir ce dont il a besoin.
Nous ne devons pas crier, nous énerver ou le menacer. Si nous agissons de cette manière, nous ne ferons qu’agrandir la plaie qui existe déjà. Si cette plaie est due au manque de tendresse de nos parents, nous devons traiter notre enfant intérieur avec tout l’amour du monde. S’il a été trop longtemps ignoré, prouvez-lui qu’il est la chose la plus importante, consacrez-lui du temps et faites-le passer en priorité.
Petit à petit, l’enfant sortira de sa cachette et se confiera à vous. Ne perdez surtout pas cette opportunité. Parlez-lui avec patience, dites-lui ce que vous ressentez sa souffrance et que vous ne lui voulez que du bien. Demandez-lui comment il va, de quelle manière vous pourriez le rendre heureux, ce dont il a besoin pour que vous puissiez parvenir tous les deux à atteindre votre objectif commun.
Proposez-lui des activités comme la marche, la plage ou le cinéma. Il s’agit de l’intégrer à nouveau dans votre existence, de lui donner l’opportunité de profiter de tout ce que vous avez pu construire malgré les blessures du passé. Redonnez-lui voix au chapitre, faites-le participer à vos décisions et laissez-le s’amuser. Faites-le ensemble.
Entamer le dialogue
Quelque soit la configuration, il s’agit souvent de votre enfant intérieur qui se manifeste pour être entendu par vous et non pas par l’autre. Votre enfant ne souffre pas de ce que l’autre ne l’écoute pas ou ne lui prête pas attention, il souffre de ce que VOUS ne lui prêtez pas attention, que Vous faites même comme si il n’existait pas ou que VOUS essayer de vous débarrasser de lui dans les bras d’un autre qui ne sait absolument pas non plus quoi en faire. Forcément l’autre en question est souvent lui même en difficultés avec les souffrances de son propre enfant intérieur. Alors imaginez le quiproquo et le brouhaha de discommunication quand les deux membres d’un même couple sont préoccupés en même temps à se refiler leur bébé intérieur.
Tant que vous ne comprenez pas à qui vous avez à faire à l’intérieur, vous subissez la situation, si vous accepter d’entamer le dialogue avec cette part de vous même, alors commence la prise de responsabilité des émotions les plus difficiles de votre enfant intérieur. Et c’est la violence même de certaines de ces émotions qui explique pourquoi, inconsciemment, il peut être si difficile d’entamer ce dialogue.
Il est donc rare de pouvoir d’emblée dire je t’aime à cet enfant, de le prendre dans ces bras ou de lui donner une quelconque marque d’affection. Cela viendra plus tard, mais les premiers contacts sont quelque fois plus brutaux que cela.
Apprivoiser son enfant intérieur et les émotions refoulées qu’il manifeste pour nous, nécessite d’être sincère quelque soit la difficulté ou la violence de ce qu’il y a dans cette relation. Vous ne lui ferrez pas plus mal en conscientisant les choses à haute voix, qu’en continuant à les lui dire (c’est à dire vous les dire à vous même…) de toute façon silencieusement et inconsciemment.
Pour entamer ce dialogue dont je vous parle, prendre conscience de sa connexion avec son enfant intérieur est la seule chose qui compte vraiment. La connexion est toujours là, en permanence, de manière invisible jusqu’à ce que cette prise de conscience la rende visible, même pour un cours moment. Une fois qu’elle à eu lieu une première fois c’est une expérience qui peut se répéter et permettre à chaque fois d’approfondir le lien. Les symptômes qui découlent de la négation de ce lien s’améliorent automatiquement au fur et à mesure que la conscience du lien ce construit et s’étoffe.
Inventer sa famille d’intérieure : reproduire une relation saine Père/Mère/Enfant
Pour mieux appâter son enfant intérieur, il faut donc se connecter d’abord, avec sa mère intérieure. Si vous avez eu la chance d’avoir une mère aimante, vous pouvez la prendre pour modèle. Sinon, il va vous falloir l’inventer, cette partie féminine qui va pouvoir prendre soin de vous. A la moindre émotion qui vous dépasse, "une colère qui monte, qui monte, qui monte", cette "mère intérieure" va pouvoir "symboliquement" vous demander "que se passe-t-il mon tout petit ?" et écouter ce que votre "enfant intérieur" a sur le cœur. Peut-être qu’à cet endroit-là, votre "enfant intérieur" a besoin d’un : "Je comprends. Viens dans mes bras, je t’aime. De quoi as-tu besoin ?"
La "mère intérieure" prend donc soin et le "père intérieur", lui, va vous aider pour vous lancer dans le monde extérieur. Vous n’enverriez jamais un enfant de quatre ans négocier une augmentation de salaire, ou faire une présentation Powerpoint devant 500 personnes. Votre "père intérieur" qui représente votre "capacité d’agir" va donc vous protéger, et sécuriser cette prise de risque, cette ouverture au monde. Afin d’éviter tout raccourci hasardeux, quand on parle de "père" ou de "mère intérieure" en développement personnel, on parle d’énergie masculine et d’énergie féminine, et de donc bien de polarités et non de théorie réac.
Quand nous n’avons pas conscience de l’existence de notre "enfant intérieur", nous nous malmenons au quotidien. Cela demande beaucoup de courage d’oser aller tendre l’oreille vers lui pour entendre tout ce qu’il a à dire. Parce que c’est cela, s’aimer soi-même. Entendre son enfant intérieur, en prendre soin comme une mère intérieure et agir pour le protéger et le laisser s’épanouir, tel un père intérieur. C’est en se créant sa propre famille d’amour à l’intérieur, que l’on ne se sent plus jamais seul dans la vie.
Se remémorer notre enfance et ses moments merveilleux, car il y en a beaucoup.
Il ne s'agit pas là de vivre dans le passé, mais simplement d'exercices qui vont permettre à l'enfant intérieur de se dévoiler, de sortir de sa caverne, de se sentir apaiser, rassuré.
- Qu'écoutiez-vous étant enfant? Quelle musique vibrait en vous? Dès qu'un titre vous vient, écoutez-le, fermez les yeux et revivez ce moment comme vous le faisiez enfant, ainsi vous vous relierez à votre enfant intérieur.
- Qu'aimiez-vous comme saveur enfant? Une pâtisserie, un plat? Faites vous plaisir et mangez à nouveau ce plat. Dégustez-le en vous transportant à l'époque où vous étiez enfant, lâchez-prise et remémorez-vous ce doux passé.
- Quelle senteur vous transportait enfant? Un parfum, un fruit, une odeur de papier ? Procurez-vous cet objet ou arôme, sentez, vibrez, rêvez, comme quand vous étiez plus jeune et sentiez pendant des heures votre doudou adoré.
- Quel lieu vous rappelle de merveilleux moments de votre enfance? Si vous pouvez vous y rendre, allez-y! Si vous ne le pouvez pas, regardez des photos de ce lieu sur le net, projetez-vous à cet endroit, rappelez-vous à quel point plus jeune vous vous y sentiez bien.
- Quels dessin animé ou série regardiez-vous enfant? Regardez quelques épisodes, ou simplement les génériques, vous revivrez instantanément vos anciennes émotions de bien être, cela fonctionne très bien avec les génériques de dessin-animé.
Il existe bien d'autres exemples comme ceux proposés, alors n'hésitez pas à replonger dans ces merveilleux souvenirs, en particulier tout ce qui concerne les sons et les odeurs, qui sont des thérapies très puissantes.
Autres pratiques
Utiliser méthode « Ho'Oponopono » : « Ho’oponopono » est une formule que l’on dit à l’intérieur de soi dès qu’un conflit, une émotion forte et négative surgit devant vous « Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime ».
Adopter les postures typique d’un enfant : pour commencer à (re)prendre contact avec l’enfant intérieur qui vit en vous, il faut se mettre dans la peau d’un enfant justement. Adopter des postures typiques, les gestes et les attitudes des bambins vous rapprochera de celui qui est en vous.
Dessiner vos émotions : dans les méthodes de développement personnel, le dessin est largement plébiscité pour extérioriser ses émotions. C’est également le cas pour apprivoiser son enfant intérieur : demandez-lui de dessiner comment il voit l’adulte que vous êtes. Pour lui permettre de s’exprimer plus librement, certains conseillent de dessiner de la main que l’on utilise jamais (la gauche pour les droitiers et inversement).
Pratiquer Exercice #1 : Prenez un temps où vous ne serez pas dérangé et relaxez-vous. Fermez les yeux et réfléchissez à ce qui vous a le plus manqué étant enfant : la tendresse, l'amour, l'attention, la douceur, la reconnaissance… Trouvez ce moment où vous étiez malheureux à cause de ce manque.
Visualisez-vous petit enfant, laissez venir les images sans chercher à les contrôler, laissez venir les émotions, le lieu, les mots qu'il vous transmet. Quel est l'expression de son visage : colère, tristesse, peur? Demandez-lui ce qu'il se passe et ce dont il a besoin.
Puis, laissez faire l'adulte que vous êtes : allez le consoler, prenez cet enfant dans vos bras, dites-lui ce que vous ressentez. Prenez votre temps car cet enfant n'a pas l'habitude de vous, il peut se méfier, vous tourner le dos, laissez le temps de vous (re)connaître. Dites-lui qu'il est accepté et aimé tel qu'il est.
Après ce travail avec votre enfant intérieur, il va réagir, grandir peut-être, s'épanouir, sourire. Lorsque vous ressentez que cet enfant est complètement rassuré, qu'il est serein, remerciez-le et dites-lui que vous reviendrez le voir, que vous prendrez soin de lui, laissez-le repartir confiant, serein, en lui faisant un signe de la main.
Pratiquer l’exercice #2 :
Allez chercher votre album photo, prenez celles de vous enfant, particulièrement celles que vous n'aimez pas. Prenez celle qui vous parle le plus et faites-lui un autel magnifique, mettez-y des bougies, des fleurs, honorez de tout votre coeur et à votre façon cet enfant que vous avez été. Acceptez les émotions qui peuvent remonter, pardonnez à votre entourage qui vous a fait souffrir.
Vous pouvez écrire une lettre à cet enfant, tout ce qui vous passe par la tête. Avant de vous coucher, posez cette photo sur votre chevet, ainsi avant de dormir et au réveil, vous serez avec cet enfant, et petit à petit le travail de réconciliation pourra se faire. Quand vous sentirez un apaisement, que l'enfant est heureux et apaisé, vous pourrez passer à une autre photo, à un âge différent.
Pratiquer l’exercice #3 :
Cet exercice permet une renaissance avec votre enfant intérieur. Respirez profondément par le ventre, comme un enfant. Prenez dans vos bras votre enfant intérieur, tel un nouveau-né que vous venez d'avoir. Vous êtes une mère, un père aimant votre enfant. Prenez le temps de le regarder, le bercer, lui parler, cela permet de prendre contact avec vous-même. Prenez le temps de le caresser. Vous vous offrez l'immense cadeau par l'amour inconditionnel, cela vous permet de combler les parties manquantes ou de panser les blessures de votre vie.
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